Comment gérer la critique quand on est entrepreneur nomade
La semaine dernière j’ai partagé sur Instagram un post très engagé sur les évènements mondiaux comme celui que nous vivons actuellement avec les JO. J’ai eu quelques remarques sur le fait que mon post était très osé & on m’a demandé comment je faisais pour ne pas avoir peur de la critique.
Ni une ni deux, il ne m’en faut pas plus pour me donner l’envie de partager sur ce thème tellement il peut être ankylosant dans sa communication. C’est peut-être d’ailleurs ton cas ?
Nous savons tous, je ne t’apprends rien, que la critique peut être une source d’évolution, mais, l’accueillir est quand même une autre histoire hein ? Surtout si celle-ci n’est qu’un jet de venin.
Sans parler aussi de notre propre critique personnelle qui peut au final se traduire par un auto-sabotage.
Vaste sujet que nous allons voir ensemble dans ce nouvel opus divisé en 5 chapitres.
Sortir de la croyance péjorative de la critique dans ton activité nomade
Tout d’abord nous devons sortir de la croyance que le mot « critique » est péjoratif. La critique ce n’est qu’une opinion, un commentaire exprimé, elle doit venir te servir, dans le cas contraire, next !
J’ai même envie de te dire que plus tu auras de critiques, plus tu seras dans le juste & le bon chemin.
Cela me fait penser à une citation que j’aime particulièrement d’Oscar Wilde, oui juste lui « Les critiques sont comme les pigeons, ils se posent sur tout ce qui dépasse. ».
Qu’est-ce que cela nous dit ? Que la critique est inévitable pour tous ceux qui se démarquent. Et toi que veux-tu ? Te fondre dans la masse ou t’élever de la masse ?
La critique fait partie intégrante de toute activité entrepreneuriale & l’accepter est une étape essentielle
Voilà c’est dit non ? Tu as 2 solutions, rejeter la critique ou bien en faire un atout dans ton entreprise. Sache que si tu choisis la 1re solution s’ouvre à toi 2 destins, celui de ne rien faire de ta vie ou celui de souffrir de toutes les relations pros que tu vas vivre.
Dis comme ça ce n’est pas ultra engageant, je te l’accorde. Du coup, je pense que tu es sur le chemin de l’acceptation de la critique.
La vérité c’est que l’essence de l’entrepreneuriat c’est l’innovation, sortir des sentiers battus, apporter des solutions nouvelles ou bien améliorer l’existant. De tout cela il y a une place à l’inconnu. Tu entres dans un processus de créations ou d’expérimentation qui va indéniablement te confronter à des opinions, des jugements & des critiques de la part de toutes les parties prenantes. Quand je dis toutes, c’est toute, tes clients, tes associés, tes partenaires & même tes concurrents.
Mais ces retours sont des cadeaux au final, car ils reflètent les perceptions extérieures de ton travail.
Tout le monde a ses propres expériences, attentes & standards, ce qui signifie que les critiques peuvent être positives, négatives ou neutres.
La critique n’est qu’un prisme & découle des différences de goûts, perspectives ou connaissances de chacun. Il est important alors pour toi en tant qu’entrepreneur de comprendre que ces critiques ne sont pas nécessairement des attaques personnelles, mais souvent des tentatives de vouloir comprendre ou donner son avis, signaler son besoin, voir être compris.
Ainsi change ton mindset qu’une critique n’est pas un reproche, mais une information à analyser.
Mais attention quand-même à ne pas tomber dans ce piège en confondant les bonnes & mauvaises critiques.
Reconnaitre & traiter les critiques constructives vs destructrices
Car même si la critique est inévitable, chacune ne doit pas être traitée de la même manière voir être traité à l’instant T.
Tout d’abord toute critique qui sort du contexte, qui touche ton intégrité, qui est malveillante, personnelle, tu l’as supprimé soit physiquement en supprimant le commentaire, soit mentalement en l’ignorant. Tu n’as aucune obligation de venir dépenser de l’énergie dans un commentaire qui ne te sert pas, sauf si cela t’offre une tribune pour passer un message ou montrer ta capacité à gérer tous les conflits.
Toutes critiques constructives, c’est une critique qui va venir te donner une information qui sert tes objectifs, qui est en lien avec celui-ci. Attention, ce n’est pas, car elle est constructive qu’elle est facile à assimiler & que tu as envie de t’en nourrir dans l’instant. Pour autant elle existe & cela serait dommage de passer à côté d’elle.
Je te conseille alors d’avoir un livret des critiques pour pouvoir y revenir au moment où elle aura sa place.
Car n’oublie pas « Les critiques sont des avocats qui plaident pour notre perfection » Ce n’est pas de moi, c’est une citation, encore, de Christian Bobin. La critique, lorsqu’elle est constructive, peut nous pousser à nous améliorer & à nous perfectionner, mais encore faut-il être dans cette envie ou cette capacité.
OK, mais comment on accueille la critique
Car c’est bien beau tout cela, mais dans les faits ce n’est pas toujours simple, n’est-ce pas ?
Il faut gérer l’émotion que suscite la critique. J’ai un gros passif avec la critique, tu ne le sais surement pas, mais je suis une personne hyperempathique & hypersensible. Attention pour moi cela a toujours été de belles qualités, j’y reviendrais dans un nouvel opus si cela t’intéresse. D’ailleurs si ce sujet t’intéresse, j’ai témoigné dans un livre de mon amie Aurore Monard, experte de ce sujet qui a écrit « L’hypersensibilité au travail »,
(aparté, ce n’est pas un lien affilié, je n’en fais jamais, j’en avais parlé dans un post sur Instagram de mon aversion pour cela).
Alors revenons à nos aras, oui je suis au Mexique, soyons locales. Je m’égare.
Les stratégies pour ne pas prendre les critiques personnellement & rester professionnel
Tout d’abord, il faut faire un constat dont on ne parle peu de nos jours, que l’on cache sous le tapis, il est normal de ressentir des émotions fortes lorsqu’on est critiqué. Surtout lorsqu’on met son cœur & son âme dans son travail. Donc ne tente pas de refouler tes émotions, mais tente de les transcender pour que cela te serve & non te bloque.
Allez je te donne 4 stratégies que j’utilise pour t’aider à gérer ces émotions :
1. Prends du recul. Lorsque tu reçois une critique, respire profondément & prends un moment pour te détendre avant de réagir. Cela peut être utile de s’éloigner de la situation pendant un moment pour clarifier tes pensées. Personnellement j’utilise mon sas de décompression, je vais marcher, ce qui m’emmène à…
2. Analyser la critique. Ici tu essaies de comprendre d’où vient la critique. Est-ce une critique constructive visant à t’aider à t’améliorer, ou est-ce une critique destructrice qui n’apporte rien de positif ? De cette analyse tu vas savoir comment réagir par la suite. Même si cela ne fait pas forcément plaisir, si elle est constructive elle va venir t’améliorer, donc c’est un certain cadeau, avec un goût amer, mais un cadeau quand même.
3. Ne pas la prendre personnellement. Rappelle-toi que la critique concerne ton travail & non ta personne. Il est essentiel de séparer ta valeur personnelle de la qualité de ton travail. C’est une nuance très importante à cerner & pour cela.
4. Utilise l’empathie. Mets-toi à la place de la personne qui critique. Quelle pourrait être sa perspective ou son intention ? Cela peut aider à atténuer la réaction émotionnelle & à comprendre la critique de manière plus objective.
Piouf après ça tu as fait ton sport de la journée avec tes 10 000 pas, tu peux donc revenir pour répondre avec ta pleine conscience & faculté professionnelle.
Comment réagir face aux critiques constructives vs les haters
Il est crucial de distinguer les critiques constructives, des critiques destructrices ou des commentaires de haters.
Elles ne vont donc pas être gérées pareil, commençons par :
Les critiques constructives
- Remercie la personne pour son retour. Cela montre que tu es ouverte aux critiques & prête à t’améliorer.
- Poser des questions. Si la critique n’est pas claire, n’aie pas peur de demander des précisions. Cela montre que tu prends la critique au sérieux & que tu es désireuse de t’améliorer.
- Puis bien sûr la mise en action ou non. Toutes les critiques ne sont pas justifiées. Si la critique est justifiée, réfléchit à la manière dont tu peux l’utiliser pour améliorer ton travail.
Et donc la gestion des haters :
- Tu l’ignores. Les critiques destructrices ou haineuses ne méritent pas ton attention. Ne gaspille pas ton énergie à répondre à ces commentaires.
- Tu dois protéger ton espace, c’est de ta responsabilité. Si nécessaire, bloque ou signale les haters pour maintenir un environnement sain & positif. C’est ton univers, c’est à toi de ne pas y faire entrer n’importe qui ou les fouttre à la porte, par respect pour toi, mais aussi ta communauté.
- Et enfin, garde la tête haute. Souviens-toi que les haters existent partout, & leur objectif principal est souvent de déstabiliser. Reste concentrée sur tes objectifs & ton parcours. Dans un sens, il t’a servi, il a offert un commentaire à l’algorithme ou marqué que cette personne est toxique.
Tu continues à avoir peur ? OK on y va, je te prends la main.
Surpasser la peur de la critique
La peur de la critique peut être paralysante, mais elle peut être surmontée avec le bon état d’esprit & des pratiques adaptées.
Avoir un mindset de croissance
Alors nous nous y prenons comment ? Je te donne une marche à suivre.
- Changer de perspective. Vois la critique comme une opportunité d’apprentissage plutôt que comme une attaque. Chaque critique est une chance d’apprendre quelque chose de nouveau & de t’améliorer.
- L’entrepreneuriat c’est une activité & pour toute activité il faut se préparer mentalement. Anticipe que la critique fait partie intégrante du processus entrepreneurial. Préparer ton esprit à recevoir des retours, qu’ils soient positifs ou négatifs, peut t’aider à réduire la peur.
- Tu es solo preneur, mais tu n’es pas seule. Aie autour de toi un réseau de personnes de confiance qui peuvent te donner des retours honnêtes & constructifs. Leur soutien peut te donner la force de faire face aux critiques plus difficiles.
- Reste sur le concret en te rappelant tes succès. Rappelle-toi de tes réussites & de tes points forts. Une critique ne définit pas ton travail ou ta valeur en tant qu’entrepreneur. Conserve une perspective équilibrée en te rappelant de tes accomplissements. Au final ce n’est que les actes qui comptent.
Cela me rappelle une phrase de John Steinbeck qui est un écrivain « La critique est une chose & la création en est une autre. » Cela illustre bien que créer quelque chose est un acte distinct & souvent plus complexe que celui de critiquer.
OK ça ce sont les autres, mais la critique parfois elle peut venir de bien plus proche, très proche même.
Attention, car parfois la critique peut être interne
Tu peux être ton propre hater, alors pour ne pas devenir ton pire ennemi, voyons cela ensemble.
Car 2 maux te guettent, l’autocritique & de l’auto-sabotage comment ne pas faire pencher la balance vers l’empoisonnement ?
En reconnaissant & en gérant l’autocritique, mais aussi l’auto-sabotage, tu peux transformer ta relation avec toi-même & cultiver un environnement intérieur qui favorise ta croissance & ta réussite. Voyons comment faire ça, je suis une vraie manitoue de la sublimation des énergies.
L’autocritique est une épée à double tranchant
D’un côté, elle peut te pousser à t’améliorer, mais de l’autre, elle peut devenir destructrice si elle n’est pas gérée correctement.
D’abord il faut savoir reconnaître le point de bascule. Sois consciente des pensées négatives qui traversent ton esprit. Note aussi les situations qui déclenchent ces pensées, souvent ce sont les mêmes schémas qui se répètent. Est-ce après un échec, une comparaison avec d’autres ou bien face à un nouveau défi ? Reconnaître ces schémas est la première étape pour pourquoi les changer.
Tout n’est qu’énergie, alors devient l’alchimiste de ton énergie interne. Transmute ces énergies.
- Traite-toi avec la même compassion que tu offrirais à un ami proche. Rappelle-toi que tout le monde fait des erreurs & que celles-ci sont des opportunités d’apprentissage. Tu es ta meilleure amie ou ennemie, rien de plus, à toi de choisir ton camp.
- Reformule les pensées négatives transforme tes critiques internes en affirmations positives. Des phrases comme « Je ne suis pas assez bonne », « Je n’y arriverai jamais » ou « Pourquoi est-ce que j’ai même essayé ? » sont des signes d’autocritique négative à bannir. Pour cela, comme pour les enfants, comme pour l’éducation, tu dois t’éduquer. Quand tu t’entends dire cela, tu te reprends & tu changes de prisme. « Allez, je vais me former pour y arriver », « Je suis Edisson, j’ai découvert une nouvelle façon qui ne marche pas, à la prochaine », « Bravo à toi d’avoir essayé, voyons si je peux faire différemment & ce qui n’a pas marché ».
- Pratique la gratitude, chaque jour, note 3 choses positives que tu as accomplies. Cela t’aide à focaliser ton esprit sur tes réussites plutôt que sur tes échecs.
L’auto-sabotage cet ennemi dans l’ombre
Il peut prendre plusieurs visages plus ou moins amicaux, c’est vraiment un comportement mesquin que je retrouve dans 3 actions :
- La procrastination, le faux ami, ce fait quasi envoutant qui te fait reporter constamment des tâches pourtant importantes. Tu le sais que pourtant en cédant tu t’auto-sabotes sans réellement en plus prendre du plaisir. C’est important de se demander pourquoi tu repousses ces tâches — est-ce par peur de l’échec ou de la critique ?
- Le perfectionnisme, le pervers de la bande. Chercher la perfection peut te paralyser & t’empêcher d’avancer. Ça peut même être une excuse pour ne pas réellement te lancer. Accepte que la perfection est une illusion, comme la cuillère dans Matrix, que progresser est plus important que de viser l’impossible.
- L’évitement, le couard du groupe. Tu évites des situations qui pourraient te mettre au défi ou te faire sortir de ta zone de confort. Pourtant affronter ces situations te permet de les voir comme des opportunités de croissance.
OK on a nos canards boiteux, maintenant nous en faisons quoi pour les mater ?
- Tu décomposes tes grands objectifs en petites étapes réalisables, ce sont des jalons. Cela rend les défis moins intimidants & te permet de voir tes progrès plus clairement.
- Tu crées une routine quotidienne qui inclut du temps pour toi-même, tes objectifs pro & tes loisirs. Une routine bien équilibrée peut aider à réduire l’auto-sabotage.
- Tu parles de tes défis avec des amis, des mentors ou des coachs, cela va te permettre de t’engager. Tu l’as dit, tu es obligé de le faire maintenant. De plus leurs perspectives & encouragements peuvent t’aider à surmonter l’auto-sabotage & à rester sur la bonne voie. Ici, quand j’ai des clients en proie à l’auto-sabotage je lui conseille de choisir un ami à qui rendre des comptes & qui doit s’engager à lui en demander, mais aussi un engagement qui le rebute (pour moi c’est « je dois accomplir cela sinon je dois donner 100 € au RN, radical, je tiens mes engagements).
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Bon nous avons fait le tour, je crois ? Du coup, maintenant que je t’ai foutu un bon cafard & que tu as tout sauf envie de te montrer & faire tous ces efforts voyons comment se faire du bien.
Et si la critique nous était bénéfique ?
Nelson Mandela, juste lui, disait « Il faut accepter les critiques. Elles nous enseignent l’humilité & nous poussent à faire mieux. »
La critique, bien que souvent difficile à accepter, peut-être une véritable opportunité de croissance & de développement. Elle peut nous aider à nous améliorer, à comprendre notre audience en créant des connexions plus fortes avec notre communauté.
La critique comme outil de croissance
Chaque critique, qu’elle soit positive ou négative, est une opportunité d’apprentissage. Elle te permet de voir tes faiblesses & tes forces sous un nouvel angle. Car oui, tu as aussi des critiques positives qui mettent en lumière des faces de toi que tu trouves tellement naturelle que tu n’en avais pas conscience.
Par ailleurs, en prenant en compte les critiques, tu peux trouver des moyens innovants de répondre aux besoins & aux attentes de ton audience. Les critiques peuvent te pousser à sortir des sentiers battus & à expérimenter de nouvelles approches. Mais aussi une critique peut être une idée que te donne l’autre.
Grâce à cela, apprendre à accepter & à utiliser la critique constructivement, cela va renforcer ta résilience. Qui est une qualité indispensable dans le marathon de l’entrepreneuriat. Tu deviens plus capable de rebondir face aux défis & de persévérer dans ton parcours entrepreneurial & ça, ce n’est pas rien.
La critique te permet aussi de connaître ta cible
Car les critiques te fournissent un feedback direct de ton audience. Elles te donnent des indications précieuses sur ce qui fonctionne & ce qui doit être amélioré dans ton offre ou ta communication.
Ne laisse rien passer, analyse pour mieux parler & être avec ton audience.
Une critique c’est aussi un échange humain. Alors en écoutant & en répondant de manière constructive aux critiques, tu montres à ton audience que tu les respectes & que tu es engagée à leur offrir le meilleur.
Cela renforce la confiance d’elle en toi & crée des liens plus authentiques.
Franchement ceci c’est le Graal de l’entrepreneur.
L’importance de t’entourer de personnes de confiance pour obtenir des feedbacks honnêtes & constructifs
Pour tirer le meilleur parti des critiques, il faut comme toujours choisir ses partenaires. Car au final, nous ne le disons pas assez, mais tes clients, ton audience, c’est toi qui les as attirés à toi.
Maintenant si tu veux vraiment creuser & tirer la meilleure partie de ce que te procures une critique il faut avoir autour de toi des gens qui osent te faire de vrai feedback.
Maman n’est donc pas forcément la meilleure pour cela ni ton conjoint d’amour.
Ainsi, trouve des mentors qui ont de l’expérience qui peuvent te guider & te donner des conseils avisés. Leurs critiques constructives seront inestimables pour ton développement.
Tu peux aussi rejoindre une communauté d’entrepreneurs nomades, nous sommes en train d’en discuter pour créer ce groupe spécifique sur la communauté Confrérie Nomade. L’idée sera de partager tes expériences & tes défis, tout en étant ouvert à recevoir des feedbacks.
WhatsApp de la Confrérie Nomade
Mais comme toujours pour vraiment que cela soit efficace, tout part de toi. Favorise un environnement où les échanges ouverts & honnêtes sont encouragés. Crée en toi un espace où les critiques peuvent être partagées de manière constructive & respectueuse.
Ok on a fait le tour mais concrètement pour moi Stéphanie, comment ça se passe ?
Mon cheminement avec la critique & l’importance de travailler avec son audience de cœur
Dans mon paradoxe je suis une personne introvertie qui aime les gens, mais aussi une personne très intense. Cette intensité fait que je ne sais rien faire sans le cœur. Dans toutes mes relations, je mets autant de sentiments que de concret. Ainsi, quand l’affection & l’attention que j’offrais n’étaient pas reçues avec la bonne intention, cela me transperçait littéralement.
Or j’ai découvert que ce n’était ni mes émotions ni mes dons ni même mon hyperempathie à tout ressentir ni encore mon hypersensibilité qui étaient en cause, mais ma communication justement qui faisait que je ne me retrouvais pas face aux bonnes personnes.
Oui, car justement, j’avais cloisonné Stéphanie, la professionnelle qui ne pouvait s’empêcher de vivre dans l’émotion de Stéphanie la femme personnelle, sans pour autant montrer, offrir la voix à mon unité.
Dès lors que j’ai ouvert ma schizophrénie & permis à mon être de se réunir, ma communication a totalement changé. Ce que je suis, mes valeurs, mon éthique, mes principes transpirent dans mes méthodes & ma communication.
Ainsi, j’ai face à moi des gens qui adhèrent, pas forcément à tout, mais à Stéphanie dans son ensemble. Qui acceptent qui je suis & plus encore qui veulent travailler avec qui je suis.
Si je te dis tout cela c’est que plus tu vas être honnête, plus tu vas être toi-même, plus tu seras face à ta cible de cœur. Celle avec qui tu vas avoir envie de travailler, mais aussi & surtout celle avec qui tu vas te comprendre mutuellement.
Ce switch a été sidéral, vraiment, car depuis, j’ai des critiques bien sûr, mais quasi toujours bienveillantes, qui sont dans le but d’avancer ensemble. De mettre mon expertise au service de mon audience. Elle m’éduque autant que je l’éduque, elle me nourrit autant que je la nourris. Je suis à un équilibre relationnel en toute pudeur & authenticité.
Les haters deviennent très rares, les coups bas me passent par-dessus, car je suis focus sur ceux (humain) qui comptent & non plus sur une dépense d’énergie sur ceux qui me sont toxiques. Ma relation est saine avec la critique.
Au final qu’est-ce que tout cet opus nous dit ? Que la gestion de la critique ce n’est pas se déshumaniser pour y faire face, mais au contraire, permettre de se nourrir dans un état d’esprit de croissance pour demain être plus qu’aujourd’hui, mais aussi moins que demain.