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Nomade ne veut pas dire touriste : la vraie définition du nomade moderne

Nomade ne veut pas dire touriste : la vraie définition du nomade moderne

J’annonce direct : non, faire un tour du monde sur 1 ou plusieurs années, ce n’est pas être nomade.

Aujourd’hui, ce terme est à la mode, à tel point que même les voyageurs en année sabbatique se disent “nomades”.

Or, non, le nomadisme, le vrai, n’est pas un voyage à durée déterminée, ni un rêve d’Instagram en sac à dos.

Le nomadisme, c’est une façon de vivre, de construire, de s’organiser. C’est un choix d’ancrage sans lieu fixe, un équilibre entre mouvement & structure, qui ne fixe aucune durée, qui a des défis qui lui est propre & ne s’inscrit pas dans un voyage d’un temps.

Dans cet article, je t’explique ce qu’est réellement le nomade & pourquoi c’est bien plus qu’un lifestyle “cool”.

➜ Tu trouveras ici les 3 grands types de nomadisme qui existent aujourd’hui, avec leurs réalités (pas leurs fantasmes), leurs avantages, leurs défis.

Cet article fait partie d’une série complète cadeau qui te permettra de devenir nomade sans dépenser un centime juste bien t’installer & suivre la marche : le guide ultime pour devenir nomade.

Définir le nomadisme moderne

Un nomade moderne n’est pas un touriste prolongé. Ce n’est pas quelqu’un qui “profite de la vie” entre deux sabbatiques.
C’est une personne qui choisit délibérément un mode de vie sans ancrage géographique fixe, avec tout ce que cela implique de liberté, mais aussi de responsabilités. Qui va devoir construire une activité car il part dans l’idée qu’il ne reviendra pas.

Contrairement à un simple voyage, le nomadisme n’a pas de date de retour imprimée sur un billet d’avion ou quand le compte en banque sera vide.
Il ne se vit pas dans une parenthèse, il devient le quotidien, avec ses habitudes mouvantes, ses repères redessinés, ses équilibres réinventés.

Un nomade moderne, c’est :

  • quelqu’un qui construit sa stabilité dans l’instabilité
  • qui choisit la mobilité pour créer une nouvelle vie sur le long terme
  • qui apprend à habiter des espaces sans s’y enfermer & ouvre le monde des possibles.

Il y a une grande différence entre voyager & vivre en mouvement.
Le voyageur découvre un monde extérieur.
Le nomade, lui, recrée un monde intérieur capable de tenir sans murs fixes & c’est là tout l’enjeu.
Le nomadisme moderne demande des choix structurels sur des domaines que le tourisme n’effleure même pas :

  • Le logement : véhicule aménagé pour vivre, travailler & non pour camper ? Un airbnb long terme avec le confort & une connexion stable ? Un co-living ?
  • Les revenus : revenus en ligne ? missions ponctuelles ? mix entre digital & terrain ? Cette vie est financée avec un vrai plan & non une reprise après une année sabatique ou un retour dans le « système »
  • L’éducation : aucun retour, aucune injonction à revenir avec un niveau, aucun lien, ni demande d’IEF à faire à son pays. Retrouver les valeurs de l’instruction de son/ses enfants.
  • La santé : comment se soigner, se suivre, se réguler sans médecin de famille, sans carte Vitale, partout dans le monde ?
  • La communauté : comment créer du lien fort sans voisinage permanent ni savoir quand on reverra sa famille ou ses amis ?

Et pourtant, malgré ces défis, le nomadisme offre une liberté radicale, une clarté qu’aucun autre mode de vie ne permet :

  • La liberté de s’adapter plutôt que de s’attacher.
  • La liberté de créer son rythme, son territoire, ses propres règles.
  • La liberté de changer d’environnement pour rester fidèle à soi-même.

Mais cette liberté a un prix, celui de l’intention, car sans conscience, le nomadisme devient vite une fuite & à l’inverse avec conscience, il devient un choix identitaire, profondément créatif & même politique.

image de la formation

Les 3 grandes formes de nomadisme actuel (& pourquoi tu n’as pas besoin de choisir maintenant.)

Le nomadisme n’a pas une seule forme, il a mille visages & dans une époque où tout s’accélère, où chacun cherche sa voie entre fuite & reconquête de soi, il est essentiel d’ouvrir ce champs des possibles, pour mieux t’en libérer ensuite.

Tu n’as pas à te définir tout de suite, mais tu peux sentir ce qui vibre en toi, ce qui te donne envie d’essayer.

Le plus connu : le nomade digital

C’est l’archétype qu’on retrouve partout sur Instagram : Macbook, hamac, wifi & mojito à portée de main, mais dans la réalité, être nomade digital, ce n’est pas bosser depuis une plage & heureusement.

Un nomade digital, c’est quelqu’un qui travaille à distance, en liant technologie & mobilité.
Il ou elle peut être classique :

développeur web ou UX designer

  • community manager ou créatrice de contenu
  • traductrice freelance ou formatrice en ligne…

Ou avoir des activités qui sont moins digital

  • coach en ligne ou thérapeute
  • tatoueur, artiste
  • accompagnante holistique ou prof de yoga…

Je ne fais pas de listes car le monde des possibles est énorme mais aussi car cela peut être une activité que tu peux te créer sur mesure. Contacte-moi c’est parfaitement ma zone de génie de t’aider à trouver ton activité.

Ce sont souvent des personnes qui ont créé leur propre activité, sont entrepreneurs mais cela peut aussi être des salariées d’une entreprise 100 % remote.

Avantages :

  • la liberté géographique totale (tant qu’il y a du réseau)
  • la capacité à adapter ses revenus à son rythme
  • le coût de vie ajustable selon les destinations
  • l’autonomie dans l’organisation des journées

Défis :

  • la dépendance au wifi dans la plupart des cas (oui, même les satellites ont des caprices)
  • la nécessité d’une auto-discipline forte, il n’y a pas de collègues ou de patron pour te rappeler de t’y mettre
  • la régularité des revenus parfois incertaine, surtout en freelance au départ
  • la gestion des fuseaux horaires quand les appels sont à minuit au bord de la mer

Le nomadisme digital est une vraie liberté mais elle doit être structurée.
La technologie n’est qu’un levier, ce qui compte, c’est la maîtrise de ton temps, de ton énergie & de ta valeur.

Le nomade saisonnier

Moins connecté mais plus enraciné dans les territoires, le nomade saisonnier suit les saisons, les récoltes, les pics touristiques.
Il vit au rythme de la terre, du climat & des besoins concrets du monde.

Tu le croiseras :

  • en station de ski l’hiver
  • dans un éco-lieu au printemps
  • sur un domaine viticole à l’automne
  • au bord de la mer en été
  • ou dans les coulisses d’un festival, d’un camping, d’un lieu en chantier durant des moments de l’année

Avantages :

  • la vie physique, sociale, incarnée
  • la diversité constante des lieux & des missions
  • la possibilité de travailler sans écran, avec les mains ou la voix
  • les apprentissages pratiques très riches (permaculture, gestion, animation…)

Défis :

  • la précarité entre deux saisons si rien n’est prévu
  • la fatigue corporelle (travail physique, horaires irréguliers)
  • la logistique complexe (trouver un logement, se déplacer, anticiper les recrutements)
  • la dépendance au climat ou à la santé (pas de boulot = pas de revenu)


Le nomadisme saisonnier est souvent le plus accessible pour commencer (pas besoin de créer une activité), mais pour qu’il dure, il demande une vraie intelligence d’organisation : anticiper, s’alléger, se réguler.

L’immigré mobile (ou nomade lent)

Ce n’est pas un nomade qui change de lieu tous les mois, c’est un nomade qui s’installe durablement sans pour autant s’attacher & se projeter dans un pays.
Il fait une demande de résidence pour une année dans un même pays, puis part ailleurs vivre une nouvelle expérience.

Avantages :

  • l’immersion culturelle intense
  • les routines possibles plus stable pour les enfants, le travail, les activités
  • la construction de liens plus profonds
  • parfois un sentiment de “deuxième maison” dans plusieurs pays

Défis :

  • l’adaptation constante à de nouvelles normes (langue, lois, imposition, santé, éducation…)
  • les déménagements réguliers (coûts + charge mentale)

Le nomadisme lent est une forme profonde, riche, parfois exigeante, mais qui offre une sensation de vraie vie globale normative. Il est idéal pour celles qui veulent du mouvement sans perte de stabilité.

Et toi dans tout ça ? Quelle est ta forme de nomadisme ?

Tu viens de découvrir 3 formes de nomadisme, 3 façons de vivre en mouvement, 3 manières de penser le lien entre liberté & quotidien.

Mais au fond, ce n’est pas une typologie qu’il te faut, c’est une permission : la tienne.

Parce qu’il n’y a pas un modèle parfait, pas un “bon choix” qu’on devrait toutes suivre.
Il y a ton propre passage, ta manière unique de composer avec le monde.

Peut-être que tu sens déjà une affinité :

  • Tu vibres avec l’autonomie du nomade digitale.
  • Tu te reconnais dans le rythme du nomadisme saisonnier.
  • Ou tu rêves d’immersion lente dans des terres inconnues.

Et peut-être que rien ne te parle totalement, alors, bonne nouvelle, tu n’as pas à choisir aujourd’hui, tu n’as même pas à savoir où tu vas, tu as juste besoin de t’écouter, de te rendre disponible & d’oser croire que ta liberté ne tiendra dans aucune case, mais qu’elle mérite d’être vécue.

Et je vais même encore plus loin, tu peux tester & changer d’avis 😉 tu n’as rien à prouver, tu n’as qu’à honorer le précieux de ta vie, en vivant, pleinement.

🎲À toi de jouer

Prends un instant & demande-toi :

  • Quelle forme de nomadisme m’intrigue ou m’appelle ?
  • Qu’est-ce que ça révèle de mes envies actuelles ?
  • Quelles peurs émergent aussi & sont-elles vraiment les miennes ?

Puis, note, sans filtre, sans chercher une réponse cohérente.

Comment te sens-tu après cette lecture ?
Plus légère ? Plus curieuse ? Plus vivante ?
Ce que tu ressens est déjà un indicateur précieux.

Tu peux préparer un carnet car tout au long de la série je vais t’emmener à définir ta vie nomade & la préparer alors inscris-le dans ton carnet, ton journal, ton notion, ce que tu écris ici sera le 1re repère de ta carte.
La carte d’un monde que tu es en train d’inventer.

Et maintenant ?

Maintenant que tu as ouvert le champ des possibles, il est temps d’aller plus loin, on va démystifier les idées reçues sur le nomadisme. Tu sais, ces légendes du “il faut être riche”, “il faut être célibataire” …

Et si tu veux t’entourer dès maintenant de femmes qui vivent cette vie libre sans compromis, sans justification, rejoins Latitude. C’est notre cercle, notre point d’ancrage en mouvement car tu n’as pas à tout faire seule.

Nous allons ensemble non seulement trouver ton activité nomade & la développer mais aussi continuer à faire évoluer la femme que tu es vers sa vie choisie, alignée.